Pourquoi ce défi aux côté des québecois :
https://chainedevie.org/mont-luisandre
Je m’appelle Catherine Jolivet, présidente avec mon mari de l’association Al.é.lavie, « Alexis, une énergie pour la vie ». Je suis également enseignante auprès de jeunes élèves dans mon pays, en France.
Ma famille et moi avons créé l’association Alelavie à la suite du plus grand drame d’une vie : la perte de notre fils Alexis, à l’âge de 20 ans. Dans cette épreuve, le don de ses organes a permis à d’autres de vivre. Ce geste d’amour et de solidarité a transformé notre douleur en une mission : accompagner les familles de donneurs avant, pendant et après le don, pour qu’elles bénéficient d’un véritable soutien tout au long du processus et surtout après, lorsque le silence et l’absence s’installent. Avec des professionnels de santé, nous avons mis en place un groupe de paroles pour soutenir les familles de donneurs d’organes et créer du lien avec les personnes greffées.
Il est aussi essentiel de mieux faire comprendre à la population la réalité et la complexité du processus unique du don d’organes, car cette compréhension éclaire et légitime bien des refus familiaux trop souvent mal interprétés.
Pour une cinquième année, Alelavie relèvera le Défi Chaîne de vie en France, en signe de solidarité entre nos deux associations unies par une même mission : honorer les donneurs, soutenir leurs familles, leur témoigner de la reconnaissance et faire grandir une culture du don des deux côtés de l’Atlantique. Nous grimperons le Mont Luisandre pour rappeler que l’éducation est le premier maillon de la chaîne du don.
C’est par la connaissance et la parole partagée que naissent les décisions éclairées et les gestes du cœur. Relier l’éducation à l’accompagnement des familles, c’est bâtir une véritable culture du don, une culture de respect, d’humanité et d’espérance. Ensemble, faisons grandir cette chaîne de vie.
Allez la vie !



 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 





















