Les projets futurs Al.é.lavie

Pour rappel Al.é.lavie a été créée en hommage à Alexis Jolivet décédé à 20 ans, le 9 mai 2015, et donneur d’organes pour 6 personnes. Une chose rare : un second don d’organes a eu lieu pour l‘association, suite au décès soudain de Jean-Michel Chagneux en 2020 « notre Jean-Mi », pilier de Al.é.lavie.

Depuis l’association A.é.lavie met tout en œuvre pour faire comprendre à tous, à la population et au monde associatif l’importance des échanges entre les familles de donneurs qui ont besoin de partager leurs expériences, mais aussi de rencontrer des personnes greffées pour donner plus de sens à ces dons. Le groupe d’échanges mis en place en 2017 tente de répondre à ces besoins des familles.

Pour  Al.é.lavie, cette année 2024 verra l’aboutissement d’un projet important concernant la réalisation d’un documentaire qui part du témoignage de quatre familles de donneurs présentes au sein de son groupe d’échanges.  

En effet, Katia Chapoutier, réalisatrice de « La vie après le suicide d’un proche » est en train de finaliser ce documentaire.

 Il est indispensable de faire comprendre à tous ce qu’est la mort cérébrale, la mort circulatoire et que le processus des prélèvements d’organes est une épreuve supplémentaire pour les familles endeuillées. 

La société ne peut réclamer des organes sans prendre soin de ces familles dans le temps.

La valorisation du don est également incontournable à nos yeux, car, comme le fait remarquer Lucie Dumont, présidente de Chaine de vie au Québec, un don d’organes c’est une famille qui aide plusieurs familles côté greffe.

Il reste essentiel d’insister également sur l’éducation à la santé : bien avant de parler du don d’organes, expliquer aux plus jeunes de quoi est fait leur corps, quels sont leurs organes, que ce corps est un précieux héritage du passé et pourquoi ils doivent en prendre soin.